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Transfert est un désert urbain composé de sable, vestige du comblement du Seil, et de gravas, restes de la démolition des anciens abattoirs. Ce sol s’apparente à ceux que l’on peut trouver dans des déserts comme celui du Mojave. A première vue, impossible dans ces conditions de faire pousser quoi que se soit de vert.

Impossible ? Non, une poignée d’irréductibles paysagistes relève le défi avec pour questionnement : comment le végétal vient accompagner la notion de confort et d’accueil dans la base vie ? Est-on capable, collectivement, avec humilité et intelligence, de recréer le support de la vie sur un site artificiel et abîmé comme Transfert ? La Revanche du Vivant c’est le nom de cette expérimentation in situ conçue par Nicolas Galin, paysagiste de l’atelier de conception du paysage et d’urbanisme Campo, Julien Blouin, urbaniste et spécialiste de l’agriculture urbaine, Arbora, coordinateur du chantier plantation et les équipes du SEVE, associées au chantier de plantation, entretien et hivernage.

L’année d’ouverture, le public a pu observer une végétalisation progressive de la base vie de Transfert. Le but était d’illustrer l’oxymore du désert luxuriant, une oasis en plein désert et de renforcer l’effet fantastique et hors du temps du lieu.

Année deux. La verdure clairsemée se lance à la conquête du site. Les plantes grasses appellent des nouvelles cactées et autres plantes nomades et acclimatées. Le paysage verdit alentour et de nouveaux ombrages apparaissent, répondant ainsi aux envies et besoins issus de l’année une. Une expansion à découvrir en images ci-dessous :

Photos © Jérémy Jéhanin