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Dans l’imaginaire commun, le terme « habiter » est très souvent réduit à l’idée d’habitation. Cette notion embrasse cependant une dimension bien plus grande que le simple logement ; elle concerne le rapport que l’humain entretient avec son espace d’existence. La question qui se pose alors est la suivante : qu’est-ce qu’habiter ou être un·e habitant·e ? Telle est la problématique qui a fait l’objet d’une recherche-action pour le Laboratoire de Transfert, déployée dans plusieurs dimensions : rencontres-débats, ateliers collectifs, collectage de témoignages, expérimentations artistiques…

À l’invitation des équipes du Laboratoire de Transfert, l’artiste plasticienne de l’espace public Hélène Sanier est venue interroger ce que signifie « habiter la ville ».

Au travers de plusieurs entretiens menés en mai 2022 avec une vingtaine de personnes, elle a recueilli des expériences variées, des routines et manières d’être en ville. Cette collecte lui a permis d’explorer les liens que nous tissons avec les lieux de notre quotidien : à pied, à vélo, en bateau, avec une poussette, en promenant son chien, quand on est malvoyant ou en fauteuil roulant, à travers la ville entière ou autour de son pâté de maison…

Une traduction plastique est sortie du sol de Transfert, fruit des différents témoignages récoltés. « Empreinter la ville » est une cartographie sensible qui retrace les parcours quotidiens des personnes interrogées, de celles et ceux qui habitent la ville.

Hélène Sanier se définit comme une artiste extincteur, une urbaniste poétique, designer d’espace humain, scénographe, maquettiste, ou encore plasticienne… Une tête avec une multitude de casquettes !

Autres contenus :

Retour sur la résidence d’Hélène Sanier à Transfert

Son interview à bord du Remorqueur de Transfert

Impression du livret : La Petite Frappe